
Dans les histoires d'Olivier, très souvent autobiographiques, il y a toujours eu de la place pour la musique. "Depuis que je dessine", explique-t-il, "j'ai toujours conjugué bande dessinée et rock'n'roll. Ça a commencé dans Brulos Le Zarzi, le fanzine que Laure (Del Pino, ndb) et moi avons créé au printemps 1991 (à la mort de Johnny Thunders!), où les univers graphiques et musicaux s'entremêlaient complètement (Cramps en filigrane permanent, articles illustrés sur les Gories, les compiles "Black Rock'n'Roll", les Sickidz/Das Yahoos/Pink Slip Daddy, les Mad Daddys...).Brulos Le Zarzi dure 4 numéros, et sa publication est suspendue en 1995. Ensuite, j'ai commencé dans Jade une série autobiographique où je racontais tout mon parcours autour de la musique. 3 épisodes sont parus (Jade n° 3, 6 et 12), et j'ai choisi d'arrêter, insatisfait. Pour autant, je n'ai jamais abandonné l'idée, et j'ai repris depuis ce projet en suspens, intitulé Au creux du Sillon".
De 1998 à 2003, Olivier a écrit beaucoup de chroniques musicales (illustrées) pour Jade puis Ferraille ."Ça me permettait de faire partager en toute liberté mes enthousiasmes du moment, tout en me démarquant des chroniques classiques, souvent tributaires de l'industrie et de l'actualité... mais c'était aussi énormément de boulot, pour des pages finalement assez éphémères. Je préfère aujourd'hui réaliser directement des planches de bande dessinée sur mes fixettes musicales, et y creuser davantage la question".
Ci-dessous une de ses chroniques :
De 1998 à 2003, Olivier a écrit beaucoup de chroniques musicales (illustrées) pour Jade puis Ferraille ."Ça me permettait de faire partager en toute liberté mes enthousiasmes du moment, tout en me démarquant des chroniques classiques, souvent tributaires de l'industrie et de l'actualité... mais c'était aussi énormément de boulot, pour des pages finalement assez éphémères. Je préfère aujourd'hui réaliser directement des planches de bande dessinée sur mes fixettes musicales, et y creuser davantage la question".
Ci-dessous une de ses chroniques :

En tout cas, Olivier voulait choisir un groupe qui a rythmé sa vie, dont les disques ont servi de soundtracks d'événements intimes, épousant les courbes de sa trajectoire personnelle, familiale, etc. Finalement, il a opté pour The Clash.
Publications récentes


Ci-dessous une photo à la Warhol gracieusement fournie par les intéressés

- À venir en 2010, un flip-book qu'ils réaliseront tous les deux (recto/verso, une face chacun), pour la série Flips de Couples de Flblb. Et aussi la pochette du prochain album de Gil Rose et les Hydropathes, "combo Franco-Suisse et belle rencontre de l'année".
Olivier ajoute : "Ce sont comme des cousins, avec un background rock'n'roll souvent très proche du nôtre (l'axe australien, les Flaming Stars ou les Dum Dum Boys, entre autres gentilshommes de fortune et prêcheurs dans le désert - "Too much class for the neighbourhood", disaient les Dogs). Le disque à venir sera un beau vinyle rose, et la troisième galette du groupe, produite par Wreckless Eric".
Laure et Olivier jouent aussi aux DJs, voici le logo qu'Olivier a réalisé pour son "double".
Olivier ajoute : "Ce sont comme des cousins, avec un background rock'n'roll souvent très proche du nôtre (l'axe australien, les Flaming Stars ou les Dum Dum Boys, entre autres gentilshommes de fortune et prêcheurs dans le désert - "Too much class for the neighbourhood", disaient les Dogs). Le disque à venir sera un beau vinyle rose, et la troisième galette du groupe, produite par Wreckless Eric".
Laure et Olivier jouent aussi aux DJs, voici le logo qu'Olivier a réalisé pour son "double".

L'histoire de son histoire
Dans ses six planches, Olivier raconte le rôle que The Clash a joué dans sa vie. A titre personnel, ça a été un bonheur pour moi de suivre à distance la création de son histoire, car, à quelques années d'intervalle, ce groupe m'a aussi "éveillé". Bref, nous avons échangé pas mal de mails sur The Future Is Unwritten, le film de Julien Temple, ou le live au Shea Stadium de 1982. Extrait d'un mail d'Olivier au sujet de ce disque sorti l'année dernière. "Je m'étais longtemps tâté, pas très client de cette période du groupe, et c'est finalement une chronique d'Ungemuth (dans Rock & Folk, ndb) qui m'a décidé. Au début de ma première écoute, j'ai gardé une retenue méfiante, laquelle a bien vite volée en éclat : ce disque est un bonheur, justement parce qu'il relève du baroud d'honneur, dernier tour de piste avant le split".
Bonus Tracks
Comme Olivier est généreux, en plus des documents qui précèdent, il m'a transmis ceux qui suivent.
- D'abord la pochette perso d'un pirate de David Lafore



- Une histoire sur Johnny Thunders, réalisée pour le 3e album du Dirty Cousins Groixplosion et publiée également dans la revue Fleshtone (qui parle déjà ici de ROCK STRIPS)




Et pour finir des morceaux de The Clash avec à la demande d'Olivier "White Riot" interprété avec Jimmy Pursey, le chanteur du groupe punk militant Sham 69 en 1978 (voir le film Rude Boy). Ensuite une sélectrion empirique : "I Fought The Law", "Train In Vain", "Guns Of Brixton" et, par curiosité, une reprise de "London Calling" très correcte, en hommage à Joe Strummer (la chanson est interprétée par Bruce Springsteen, Steve Van Zandt, Dave Grohl, Elvis Costello et le guitariste de No Doubt !)
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