Parmi tous les auteurs qui ont rendu ROCK STRIPS possible, Luz est le seul que je connaissais bien. Pas difficile de le repérer aux Transmusicales ou ailleurs, le carnet à la main et la moustache vibrant aux sons de Fat Truckers, !!!, etc. J'ai eu aussi l'honneur d'être caricaturé par ses soins. Ainsi je suis l'abruti qui, quand on lui parle de "Sol Carlus", publicité dans laquelle apparaissait le comédie Jean-Marie Proslier, s'exclame :
Depuis, consolation, j'ai perdu des kilos de joue, c'est pas plus mal.
En tout cas, j'ai eu la chance d'être un des lecteurs du fanzine Claudiquant sur le dancefloor que Luz distribuait régulièrement à ses potes et connaissances avant que ça ne donne un livre indispensable. Il faut bien le dire, il a révolutionné la manière de parler musique, humiliant toute la profession de journaliste en parvenant à retranscrire passions et coup de coeur d'une manière décapante et ultra-drôle. En plus, il est parallèlement devenu un dieu des platines (j'ai assisté à ses débuts, c'était dans la cave d'une pizzeria !).
Quant au groupe que Luz avait envie de traiter, la question s'est vite transformée en dilemme. Vu qu'il a déjà consacré un album à son groupe préféré de tous les temps (The Fall), il restait Robert Wyatt ou... LCD Soundsystem. Depuis qu'ils se sont rencontrés à la fin d'un concert, Luz et James Murphy (le cerveau de LCD) sont vite devenus potes. Malgré des réticences naturelles anti-copinage, Luz a finalement brisé le tabou.
Quant au groupe que Luz avait envie de traiter, la question s'est vite transformée en dilemme. Vu qu'il a déjà consacré un album à son groupe préféré de tous les temps (The Fall), il restait Robert Wyatt ou... LCD Soundsystem. Depuis qu'ils se sont rencontrés à la fin d'un concert, Luz et James Murphy (le cerveau de LCD) sont vite devenus potes. Malgré des réticences naturelles anti-copinage, Luz a finalement brisé le tabou.
Publications récentes
Recueil des bandes parues dans Charlie Hebdo. la suite en quelque sorte de Les Mégret gèrent la ville
Un album spécial qui fonctionne sur un running gag et témoigne de son amour caché pour les clébards. A rapprocher de Fido face à son destin de Sébastien Lumineau
Un brûlot contre la "nouvelle" chanson française, vrai festival de mauvaise foi où Vincent Delerm et d'autres servent de souffre-douleur. C'est parfois gratuit mais ça ne fait pas de mal.
Dans ces deux jouissifs albums, Luz parle musique, concerts, soirées avec une verve qui l'a imposé comme LE dessinateur bd (electro) rock du 3e millénaire.
L'histoire de son histoire
Six planches qui ferment (ou presque) le livre de manière superbe.
Bonus Tracks
- J'ai raconté, ailleurs, comment New Order, (le groupe choisi par Nylso) avait tenu à me dédicacer un jour une paire de chaussons. Luz les a immortalisés dans Faire danser les filles. Et m'a fait cette décidace...
- Une photographie de Stéphanie Meylan à qui Luz sert de modèle pour une série étonnante. Plus ici et notamment des reportages mêlant photos (de Stéphanie) et dessins (de Luz).
- Ici un monstre qui me rappelle ceux de Franquin... Plus ici
- Une interview au moment de la sortie il y a quelques mois de Les Sarkozy gèrent la France
Un sujet sur Luz dans Tracks au moment de la sortie de Faire danser les filles.
Une séquence filmée dans la rédac de Charlie Hebdo - que va sortir Luz de son sac ? Suspense
Et enfin un extrait du Monde des Bulles spéciale présidentielle 2007 avec Plantu, Wolinski, Cabu et... Luz qui parle dans cette partie de Bernadette Chirac, le "Roswell de la politique".
Et enfin quelques vidéos de LCD Soundsystem dont la présence dans ROCK STRIPS fera sans doute grincer les dents. Tant mieux !
D'abord une vidéo de fan pour "Someone Great", celle officielle de "All My Friends", un passage au David Letterman Show, "Losing My Edge" et enfin "New York I Love You", chanson que Luz adore (il y est d'ailleurs, à New York, au moment où l'on parle).
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