jeudi 30 juillet 2009

les Rolling Stones par Morvandiau


Morvandiau, la première fois que j'ai vu ses dessins c'était (je crois) dans les Inrocks. Depuis plusieurs années, il égaye les pages de Marianne. Il a été aussi une des chevilles ouvrières de l'Oeil Electrique et a fondé le festival Périscopages, fantastique manifestation sur la BD indépendante qui combine programmation pointue et gratuité.

Dans son cas, j'ai été aiguillé par un autre auteur, Olivier Josso qui me parlait de l'intérêt de Morvandiau pour le blues et les Stones. L'homme de la situation pour parler donc des Pierres qui Roulent, d'autant que ses motivations n'étaient pas d'ajouter un simple caillou supplémentaire au mythe.

"L’énormité des Stones (et de leurs multiples traitements) ne rend cette proposition que plus stimulante !" me dit-il d'emblée.





Publications récentes




Ce monsieur ne respecte rien et s'est attaqué avec un autre pounk à ce monument qu'est Le Cid. Très drôle



Chronique familiale où petite et grande histoires s'entremêlent. Un livre émouvant qui a donné un film, Algéries Intimes. Ici, le blog qui est consacré au livre

L'histoire de son histoire
Morvandiau a choisi un angle très singulier, de musicologue pourrait-on dire, qui s'est concrétisé graphiquement d'une manière très originale. Vu que le but est quand même de vous faire ouvrir le livre, je vous dirai simplement que je fus d'abord très déconcerté. S'ensuivit un échange de mails très instructifs à l'issue duquel Morvandiau me cloua le bec. Je vous fais profiter d'une partie de ses arguments :

"Les Stones sont un groupe et un sujet ultra connu, ultra traité et ayant déjà donné lieu à des tonnes d’images et des kilomètres de littérature. Si ce n’est sous cet axe graphiquement radical et personnel, je ne crois pas pouvoir apporter quelque chose de plus les concernant. J’aurais pu, par exemple, bosser d’après les multiples photos existantes (c’est même assez plaisant à faire), mais ce n’aurait pas été très nouveau et je me méfie des choses qui font “joli” sans raconter grand chose (concernant Johnson et l’imagerie du blues, Robert Crumb – arggll – est bel et bien passé avant moi !)"

Si vous n'êtes pas appatés après ça... Parce que, bien sûr, il avait raison et ses six pages sont épatantes.
Bonus Tracks

- Son blog sur Bakchich
- Son programme pour la France dans le cadre de Grand Papier
- Morvandiau a le blues et joue de l'harmonica - non, en fait, c'est une fin de soirée de Périscopages si je comprends bien



- "Honky Tonk Woman" des Stones à Hyde Park, "Jumpin'Jack Flash" en 67, "Love In Vain" en 72 et "Salt Of Heart" extrait du magique Rock'n'roll Circus.







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