En plus d'avoir du talent quand il est devant sa planche à dessin, Li-An (qui vient de la Réunion, comme Appollo, autre auteur présent) mène un site des plus intéressants où il fait part de ses coups de coeur en matière d'illustration et de musique. Lui proposer de participer à ROCK STRIPS tombait sous le sens tant sa passion pour le rock et ses goûts pointus sont tangibles. Très vite, il a opté pour Pink Floyd, partant du principe que s'il ne s'y collait pas, aucun autre auteur ne le ferait. Quel sens du sacrifice !
Celui-ci n'est pas très récent mais reste une œuvre culte dans le sillage du Garage Hermétique de Moebius dont Li-An est très fan. Un album qu'on peut acheter ici
Publications récentes
Li-An est aussi fou de science-fiction : sur scénario de JD Morvan, il a adapté le fameux cycle écrit par Jack Vance
Celui-ci n'est pas très récent mais reste une œuvre culte dans le sillage du Garage Hermétique de Moebius dont Li-An est très fan. Un album qu'on peut acheter ici
L'histoire de son histoire
On pourrait parler d'une version western du rock spatial des Anglais si ça a un quelconque sens... Ces six planches forment-elles, by the way, une histoire ? Mystère... Mieux vaut passer à la suite, elle rendra ces deux lignes plus explicites.
Bonus Tracks
- Voici d'abord un premier essai de Li-An autour de Pink Floyd. Une autre peut être trouvée ici
(Sur son site, Li-An nous fait d'ailleurs partager son travail en cours, un livre sur Gauguin...)
- A l'occasion de la sortie du livre de mémoire de Nick Mason (le batteur de Pink Floyd), j'ai eu la chance de le rencontrer.
Quelques propos extraits de cette interview...
Il y a pas mal d'humour dans votre livre, ça reflète la vie du groupe ?
Nick Mason : Bien sûr, il y a eu des difficultés, des bagarres. Mais quand j’évoque les ruptures ou les disputes, c’était l’histoire d’une semaine ou deux. En dehors de cela, tout se passait plutôt bien. Même quand Roger ou Rick sont partis, la crise n’a duré que 4 semaines. C’est pas comme si on avait vécu que des moments désagréables. Quand on tournait, on s’amusait beaucoup. Et on passait nos vacances ensemble. On le fait toujours.
En lisant vos mémoires, on a l'impression que avez rapidement perdu votre innocence...
Nick Mason : Nous savions tellement peu de choses sur le business quand nous avons commencé... Nous n’avions aucun concept, par rapport à ce que nous voulions faire, aucune idée d’où cela pourrait sérieusement nous emmener. Quand j’ai commencé à m’intéresser à la musique, on pensait tous que le rock’n’roll n’allait pas durer plus de deux ans. C’est quelque chose qui concernait seulement les teenagers…J’avais une sorte de plan, si la musique ne marchait pas, je reprenais mes études.
Comment expliquez-vous avec le recul l'importance accordée au visuel par le groupe ?
Nick Mason : Il y a toujours eu une fascination de la part du groupe pour tout ce qui était graphique. Ce que tu vois sur scène est tellement important. Dès le début, on a commencé à s’intéresser à ces éléments visuels et cela fonctionnait, cela créait une atmosphère supplémentaire. Au fur et à mesure qu’on avait du succès, c’était normal de continuer. Et à partir du moment où tu as plus de budget, les gens viennent avec des idées fantastiques, des trucs qui n’avaient jamais été faits…
Vos meilleurs souvenirs ?
Nick Mason : Ma période préférée, c'est celle de Dark Side Of The Moon, on se sentait au top de la technologie, rien ne nous échappait, on maîtrisait tout ce qui était disponible.
- Enfin, quelques vidéos de Pink Floyd avec des extraits de leur phénoménal concert à Pompéi.
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