vendredi 28 août 2009

Johnny Thunders par Stéphane Oiry


Depuis la lecture du road movie et teen story fantastique, Pauline (et...les loups-garous), il était évident que Stéphane Oiry avait le rock, le vrai, dans la peau qu'il a tatouée comme le plus musculeux des bikers - peut-être que je m'avance. En fait, je triche, j'ai pris d'abord contact avec Appollo, scénariste qui a la bougeote, au moment où les deux bouclaient Pauline. C'est Appollo qui a pensé à Johnny Thunders - il avait été marqué par un concert au Gibus parisien quelques années avant sa mort (dudit Johnny). Et puis Appollo et Oiry, comme dans un vrai groupe de rock, ont amicalement splitté - juste pour cette histoire, ils continuent de travailler ensemble.

Publications récentes


Sur scénario de Suzanne Queroy, des saynètes pleines d'humour mettant en scène ce couple de personnages (Ronchon et Grognon), inspirées par le quotidien des auteurs -ils partagent le même.

Pauline, toujours aussi séduisante

De séduisantes histoires courtes autour de mystérieux passe-murailles...

Actuellement, Stéphane planche sur un projet avec Appollo dont il montre ici quelques planches. Et, à moins que je n'aie été trompé, il envisage de reprendre les Pieds Nickelés.

Ce tour d'horizon serait incomplet si j'omettais de préciser que Oiry et Appollo coordonnent un album collectif en hommage à Mötorhead à paraître dans quelques semaines. On en reparlera ici, parce qu'on est flairplay et que ROCK STRIPS et Nous sommes Mötorhead ont plein d'auteurs en commun.

L'histoire de son histoire
Elle se déroule en partie au Gibus, l'historique club de la capitale, où Johnny Thunders a beaucoup joué à la fin de sa vie. Sur son blog, Stéphane montre l'influence de son repérage photo. Voici deux photos et les cases correspondant dans son histoire.





Plus ici

Johnny Thunders, au Gibus en 1983, ça ressemblait à ça (images de Patrick Grandperret) :




Bonus Tracks
- D'abord une affiche de festival dessinée par Stéphane.

Et puis une planche crayonnée de Pauline



Et puis quelques vidéos, à commencer par "Jet Boy" des New York Dolls, le premier groupe de Johnny T - il est à la gauche du chanteur David Johansen, puis "Chinese Rocks", morceau composé par Dee Dee Ramone mais popularisé par les Heartbreakers de Johnny, "London Boys", la réponse venimeuse de Johnny l'américain aux punks londoniens, "Crawfish", reprise d'Elvis interprété en duo avec Patti Palladin sur l'album de reprises Copycats. Et enfin un autre extrait du concert au Gibus de 1983 avec "You Can't Put Your Arms Around A Memory", sans doute sa plus belle chanson.








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